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en l’interrompant encore. Étais-je coupable de ce que je ne connaissais pas la vie et de ce que tu me laissais la découvrir toute seule ?… Et suis-je coupable, à présent que j’ai fini par comprendre moi-même ce qu’il faut dans cette vie, à présent que depuis bientôt un an je lutte pour revenir à toi, si tu ne cesses pas de me repousser, faisant semblant de ne pas comprendre ce que je veux ? et si les choses s’arrangent de telle sorte qu’il n’y ait jamais rien à te reprocher, et que je reste coupable et malheureuse ! Oui, tu voudrais me rejeter encore dans cette vie qui doit faire mon malheur et le tien !
— En quoi vois-tu que je fasse cela ? demanda-t-il avec une surprise et un effroi sincères.
— Ne me disais-tu pas, encore hier, oui, tu