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chant sur la balustre et en passant sa main sur mes cheveux mouillés.

Cette simple caresse agit sur moi comme un reproche, et j’eus envie de pleurer.

— Qu’est-ce qu’il faut de plus à un homme ? continua-t-il. Je suis en ce moment si content, qu’il ne me manque rien, et que je suis complétement heureux.

— Tu ne me parlais pas ainsi quand cela eût fait mon bonheur, pensai-je. Quelque grand que fût le tien, tu disais alors que tu en voulais plus et plus encore. Et maintenant tu es calme et content, quand mon âme est remplie d’un repentir en quelque sorte inénarrable et de larmes inassouvies !

— À moi aussi la vie est bonne, dis-je, mais je suis triste précisément de ce que la vie soit si bonne pour moi. Je me sens si décousue, si