à la campagne, m’écriai-je, et pour toujours !
— Ah ! mon amie, dispense-moi de ces scènes sentimentales, dit-il froidement : que tu ailles à la campagne, c’est très-bien, parce que nous sommes un peu à court d’argent ; mais que ce soit pour toujours, là est le rêve : je sais que tu ne peux pas y rester longtemps. Allons, bois une tasse de thé, ce sera mieux, conclut il en se levant pour appeler la domestique.
Je me représentai ce que sans doute il pensait de moi, et je me sentis offensée des affreuses idées que je lui attribuai en rencontrant le regard plein de méfiance et de honte, en quelque façon, qu’il dirigea sur moi. Non, il ne veut et ne peut me comprendre ! Je lui dis que j’allais voir l’enfant, et je le quittai. Il me tardait d’être seule et de pouvoir pleurer, pleurer, pleurer…