beauté. Il se forma autour de moi un cercle de personnes qui me firent joyeux accueil, mais un cercle bien plus nombreux se groupa autour de la bonne nouvelle venue. Auprès de moi tous ne parlaient que d’elle et de sa beauté. On me la montra ; elle était, en effet, très-séduisante, mais néanmoins je fus désagréablement impressionnée par la suffisance peinte sur ses traits, et je le dis. Ce jour-là tout ce qui jusqu’alors m’avait paru si gai me remplit d’ennui. Le jour suivant, lady C. organisa une excursion au château à laquelle je renonçai. Il ne resta à peu près personne avec moi, et décidément tout changea de face à mes yeux. Tout, choses et hommes, me parut en ce moment stupide et fastidieux et j’avais envie de pleurer, de terminer ma cure au plus vite et de retourner en Russie. Au fond de mon
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