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Il était jeune, bien de sa personne, élégant, et ce qu’il y avait de remarquable, c’est que, dans son sourire et par certaine expression de son front, il ressemblait à mon mari, bien qu’il fût beaucoup mieux que lui. Je fus frappée de cette ressemblance, quoiqu’il en différât dans l’ensemble, dans la bouche et le regard, dans la forme allongée du menton, et qu’au lieu du charme que donnait à mon mari l’expression d’une bonté et d’un calme idéal, il y eût en lui quelque chose de grossier et presque de bestial. Là-dessus, il me vint l’idée qu’il m’aimait passionnément ; je pensais quelquefois à lui avec une orgueilleuse compassion. Il m’arriva de chercher à le calmer, à le ramener aux termes d’une confiance possible et semi-amicale, mais il repoussa mes tentatives de la façon la plus tranchante et continua, à mon grand déplaisir,