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protectrice, et semblaient accomplir chacun son devoir avec une satisfaction particulière. Tous les samedis, régulièrement, on lavait les planchers et on battait les tapis ; chaque premier du mois on chantait un Te Deum avec l’eau bénite ; à chaque jour de fête de Tatiana Semenovna ou de son fils (et au mien, ce qui eut lieu cet automne pour la première fois), on donnait un banquet pour tout le voisinage. Et tout cela s’accomplissait invariablement comme aux temps, les plus anciens dont se souvînt Tatiana Semenovna.

Mon mari ne se mêlait en rien du gouvernement de la maison, se bornant à s’occuper du ménage des champs ainsi que des paysans, et s’en occupant beaucoup. Il se levait de très-bonne heure, même pendant l’hiver, de sorte que, lors de mon réveil, je ne le voyais pas.