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— Pour moi qui ai dépassé la jeunesse, oui ; mais pour vous, reprit-il. Vous n’avez pas encore vécu ; dans autre chose peut-être vous eussiez voulu poursuivre le bonheur, et dans cette autre chose peut-être vous l’eussiez trouvé. Il vous semble à présent que tout cela, c’est en effet le bonheur, parce que vous m’aimez…
— Non, je n’ai jamais désiré ni aimé autre chose que cette douce vie de famille. Et vous venez de dire précisément ce que je pense moi-même.
Il sourit.
— Il vous semble ainsi, mon amie. Mais c’est peu pour vous. Vous avez la beauté et la jeunesse, répéta-t-il pensivement.
Cependant, je commençais à m’irriter de voir qu’il ne voulût pas me croire et qu’il eût