fond de votre âme, une musique dont n’approche aucune autre harmonie de ce monde !
Je lui fus reconnaissante de cette pensée, et, en même temps, il me fut un peu désagréable qu’il comprit ainsi et trop facilement, trop clairement, tout ce qui, dans le domaine de mon âme, devait rester secret pour tous.
Après le dîner, il dit qu’il était venu me féliciter et aussi me faire ses adieux, parce que le lendemain il partait pour Moscou. En prononçant ces mots il regarda Macha, et ensuite il me jeta rapidement un coup d’œil, comme s’il craignait de remarquer quelque émotion sur mon visage. Mais je ne parus ni étonnée, ni troublée, et je ne lui demandai même pas si son absence serait longue. Je savais qu’il tiendrait ce langage et je savais qu’il ne partirait pas. Comment le savais-je ? Je ne peux mainte-