j’en tombais parfaitement d’accord avec lui. Il me semblait qu’à nous deux nous jouirions d’un bonheur calme et illimité. Et je ne me représentais ni départ pour l’étranger, ni monde, ni éclat, mais toute une existence paisible, vie de famille à la campagne, abnégation perpétuelle de la volonté propre, amour perpétuel l’un de l’autre, reconnaissance perpétuelle et absolue » de la douce et secourable Providence.
Je fis mes dévotions, ainsi que je me l’étais proposé, le jour anniversaire de ma naissance. Mon cœur débordait tellement de bonheur quand, ce jour-là, je revins de l’église, qu’il en résultait pour moi toutes sortes de craintes, crainte de la vie, crainte de chaque sensation, crainte de tout ce qui pouvait troubler ce bonheur. Mais à peine étions-nous descendues du droschki sur le perron, que j’entendis retentir