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sentait capable de se relever, soutenu par la sympathie d’un homme tel que moi.
Nous allions enfin entrer dans la tente pour nous coucher quand, tout à coup, un obus passa sur notre tête en sifflant et alla frapper la terre non loin de nous.
C’était si étrange, ce camp paisiblement endormi, notre conversation, et soudain cet obus parti d’on ne sait où et tombé au milieu de nos tentes, que j’en demeurai stupéfait.
Andreiev, notre sentinelle, qui marchait sur la batterie, vint à moi.
— Comme ils se sont approchés à pas de loup ! dit-il. J’ai vu l’explosion de ce côté-là.
— Il faut réveiller le capitaine, répondis-je. Et je regardai Gouskov.