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Tous se mirent à rire, même Gouskov en frottant son maigre genou qui n’avait pas porté et ne pouvait avoir aucun mal.
— Voilà comment l’ours servait l’amateur de jardins, continua l’aide de camp. Ce sont les services qu’il me rend chaque jour. Il a arraché tous les pieux de ma tente ; il butte à tout moment.
Gouskov, sans l’écouter, s’excusait envers nous et me regardait avec une grimace mélancolique semblant me dire que, seul, je pouvais le comprendre. Il faisait peine à voir, mais l’aide de camp, son protecteur paraissait irrité et ne le lâchait pas.
— Ah ! oui, un garçon adroit en toute chose.
— Et qui donc ne butte pas contre