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— Cette fois, c’est parfait ! fit-il.
Et il envoya chercher Émilien et lui dit :
— Va je ne sais où ; rapporte je ne sais quoi. Si tu ne l’apportes pas, je te ferai couper la tête.
— Émilien alla trouver sa femme et lui fit part des ordres du voyévode.
Pour le coup la femme resta songeuse.
— Allons, finit-elle par dire, c’est pour son malheur qu’on a conseillé cela au voyévode. À présent il faut agir de ruse.
Elle réfléchit encore, puis dit à son mari :
— Il te faudra aller loin, chez notre grand’mère, chez la vieille mère des moujiks. Tu lui demanderas son aide. Et si tu obtiens d’elle un objet quelconque, reviens droit chez le voyévode ; j’y serai. Cette fois, je ne peux plus leur échapper, ils m’auront de force, mais pas pour