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COLLECTION NELSON.

M. de Vogué, de cette amertume, de ses déboires, de ses déceptions, de ses indignations, a su tirer le chef-d'œuvre : Les Morts qui parlent. En une succession de tableaux d'une vie et d'une vigueur admirables, en une collection de portraits d'une vérité .et d'un relief saisissants, l'auteur nous fait connaître les coulisses du Palais- Bourbon sous la troisième République. Et, aux intrigues politiques il a mêlé avec un art très ingénieux une intrigue amoureuse, les amours du chef socialiste juif et de la princesse russe. Et autour des héros du roman se meut toute une plèbe de politiciens qui semblent n'écouter que leurs passions et leurs intérêts, mais qui en réalité ne font qu'obéir à leurs instincts ataviques, à la mystérieuse voix de l'hérédité : Ce sont les Morts qui parlent. Roman philosophique, roman satirique, le livre a suscité d'ardentes controverses. Nul ne contestera sa haute valeur littéraire : en politique, M. de Vogué a d'irréconciliables adversaires, dans le domaine de l'art il n'a que des admirateurs. MON ONCLE ET MON CURÉ. Par Jean

de la Brète. Introduction par Mme Félix-Faure-Goyau.

Le roman de Jean de la Brète, pseudonyme masculin que trahissent des qualités toutes féminines de finesse et de délicatesse, a été l'un des gros succès littéraires de notre génération ; 160 éditions ont été enlevées