affaire Bouriline et Anossoff ? Et si oui, faut-il les faire venir et le leur dire ?
Moi, j’ai dit mon opinion.
Mais vous savez que la typographie est achetée, qu’il faut de l’argent et que nous n’en avons pas. C’est donc une chose urgente et nécessaire.
Eh bien ! messieurs, sommes-nous d’accord pour confier à Bouriline et à Anossoff l’expropriation de tout ce qu’ils pourront chez le propriétaire de la fabrique de parfumerie ? (Tous expriment leur assentiment.) La majorité est d’accord. Iusia, appelez-les. (Matveieff sort ; à A. J. Aronson.) Quelle foi, et comme il est intelligent !…
Oui. Il est votre élève. Vous insufflez la flamme à n’importe qui.
Je suis presque de votre avis ; mais je ne veux pas me séparer de mes camarades.
On doit se rappeler en premier lieu qu’il faut tout abandonner et agir.