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affaire Bouriline et Anossoff ? Et si oui, faut-il les faire venir et le leur dire ?

RAZOUMNIKOFF.

Moi, j’ai dit mon opinion.

A. J. ARONSON.

Mais vous savez que la typographie est achetée, qu’il faut de l’argent et que nous n’en avons pas. C’est donc une chose urgente et nécessaire.

ALMAZOFF, s’adressant à tous sauf à Razoumnikoff.

Eh bien ! messieurs, sommes-nous d’accord pour confier à Bouriline et à Anossoff l’expropriation de tout ce qu’ils pourront chez le propriétaire de la fabrique de parfumerie ? (Tous expriment leur assentiment.) La majorité est d’accord. Iusia, appelez-les. (Matveieff sort ; à A. J. Aronson.) Quelle foi, et comme il est intelligent !…

A. J. ARONSON.

Oui. Il est votre élève. Vous insufflez la flamme à n’importe qui.

M. I. SCHULTZ, à Razoumnikoff.

Je suis presque de votre avis ; mais je ne veux pas me séparer de mes camarades.

SHAM.

On doit se rappeler en premier lieu qu’il faut tout abandonner et agir.