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et, ayant compris qu’il disait vrai, il prononça solennellement :

— Que tu aies la joie et la vie !

Sado, sans mot dire, croisa ses mains sur sa poitrine, en signe de reconnaissance pour cette bonne parole.

Après avoir fermé les volets de la cabane et préparé des branches pour le feu, Sado, d’humeur particulièrement gaie et animée, sortit de la partie de sa demeure réservée aux hôtes et entra dans celle où vivait sa famille. Les femmes ne dormaient pas encore et parlaient des hôtes dangereux qui passaient la nuit chez eux.