l’art de tromper et de tuer les hommes, mais leur enseigner la justice, le désintéressement, la miséricorde, l’amour et non par les paroles, mais par l’exemple de notre vie bonne. Et que leur avons-nous fait et que leur faisons-nous ?
Si, en effet, nous aimions nos ennemis, si au moins nous commencions, maintenant, à aimer nos ennemis, les Japonais, nous n’aurions pas d’ennemis.
C’est pourquoi, si étrange que cela paraisse aux hommes occupés de plans et préparatifs militaires, de considérations diplomatiques, de mesures administratives, financières, économiques, de projets révolutionnaires et socialistes et de diverses connaissances inutiles, avec lesquels ils pensent délivrer l’humanité de ses calamités, la délivrance des hommes non seulement des calamités, des guerres, mais de tous les malheurs que les hommes s’infligent à eux-mêmes, se fera non par ces empereurs et rois, qui formeront des alliances de la paix, non par ces hommes qui renverseront les empereurs et les rois ou limiteront leur pouvoir par des constitutions ou remplaceront la monarchie par la république, non par les conférences de la paix, non par la réalisation de projets socialistes, non par les victoires et les défaites sur terre et sur mer, non par les bibliothèques, les universités, non par ces exercices