indiscutable, supérieure à toute autre considération, qui découle du rapport immuable de l’homme envers l’infini, envers Dieu, que c’est la religion, toute la religion, et c’est pourquoi toujours obligatoire.
D’autre part, que les hommes qui, consciemment ou inconsciemment, sous l’aspect du christianisme, proposent de grossières superstitions comprennent que tous les dogmes, mystères, rites qu’ils soutiennent et propagent, non seulement ne sont pas indifférents comme ils le pensent, mais sont nuisibles au plus haut degré, parce qu’ils cachent aux hommes cette seule vérité religieuse qui est exprimée dans l’accomplissement de la volonté de Dieu, dans la fraternité des hommes, l’amour du prochain et que le précepte : agis envers les autres comme tu voudrais qu’on agit envers toi, n’est pas une des prescriptions de la religion chrétienne, mais toute la religion pratique, comme il est dit dans l’Évangile.
Pour que les hommes de notre temps se posent de la même manière la question sur le sens de la vie et y répondent de même, il suffit que les hommes qui se jugent éclairés cessent de penser et d’inspirer aux générations que la religion est un atavisme, un vestige de l’état sauvage passé, et que, par la bonne vie des hommes, on peut se borner à répandre l’ins-