pareille, et c’est pourquoi nulle part ne peut exister la vraie liberté. »
Il est vrai qu’il n’y a pas de société pareille où ne soit pas reconnue la nécessite de la violence, mais il y a divers degrés de cette nécessité. Toute l’histoire de l’humanité est la substitution de plus en plus grande de la conviction raisonnable à la violence. Plus la société reconnaît clairement la stupidité de la violence, plus elle s’approche de la vraie liberté. C’est simple et ce devrait être clair pour tous, si depuis longtemps ne s’étaient établis parmi les hommes l’inertie de la violence et l’embrouillement volontaire des conceptions, pour soutenir cette violence avantageuse aux dominateurs.
L’influence mutuelle par la conviction raisonnable basée sur les lois de la raison communes à tous est propre aux hommes, aux êtres raisonnables. Cette soumission volontaire de tous aux lois de la raison et le fait pour chacun d’agir envers autrui comme il veut qu’on agisse envers lui sont propres à la nature de l’homme raisonnable commune à tous. Ce rapport mutuel des hommes, qui réalise la plus haute justice, est propagé par toutes les religions, et l’humanité ne cesse de s’en rapprocher.
C’est pourquoi il est évident qu’une liberté de plus en plus grande est atteinte, non par l’introduction de nouvelles formes de la violence,