blancs et les blancs de la violence de tous les noirs ?
Et la solution de cette question, dans sa forme nouvelle, aura lieu sans doute, non par le lynchage des nègres, non par des mesures artificielles et libérales que prendront les politiciens américains, mais seulement par l’application dans la vie de ce même principe que proclamait Garrison, il y a cinquante ans.
Ces jours-ci, dans une des revues les plus avancées, j’ai lu cette opinion d’un écrivain instruit et intelligent, — opinion exprimée avec une pleine confiance en sa justesse : que la reconnaissance du principe de la non-résistance au mal par la violence est une erreur triste et un peu comique, qu’on peut passer sous silence seulement en tenant compte de mon âge et de mes quelques mérites.
J’ai rencontré la même opinion sur cette question dans ma conversation avec un américain extraordinairement intelligent et avancé, Bryan. Lui aussi, avec l’intention évidente de me montrer, doucement et poliment, mon erreur, m’a demandé comment j’explique ma proposition étrange de non-résistance et, comme il arrive toujours, il a cité le cas du vagabond qui tue ou viole un enfant, cas qui semble à tout le monde irréfutable.
Je lui ai répondu que j’admets la non-résis-