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les exigences humaines, les désirs personnels. Le résultat dépend de la force relative, de la clarté de la conscience de la nécessité de suivre la volonté de Dieu, de la force de la soumission aux jugements des hommes et du désir personnel.

Celui seul en qui se passe la lutte peut le décider.


§


Le royaume de Dieu est en nous et hors de nous. Quand nous l’établissons en nous, il s’établit dans le monde. L’établissement du royaume de Dieu en nous est nécessaire pour Dieu, pour nous, pour les autres hommes.


§


Vous dites que, pour satisfaire les exigences de votre conscience, il vous semble insuffisant de vivre bien vous-même ; vous exigez la possibilité d’enflammer les autres, de les forcer à vivre comme vous le croyez bon.

Il faut seulement se réjouir que n’existe pas le moyen de forcer les autres à vivre comme nous le croyons bon, quelle que soit leur situation. Par bonheur, ce moyen n’existe pas, et on ne peut agir sur les autres qu’en professant, par toute sa vie, ses convictions. De sorte que pour atteindre le second but le premier suffit :