trouvera seulement ce qui établit le royaume de Dieu sur la terre. L’un concorde inévitablement avec l’autre, et, dans la mesure de leurs forces, il est donné aux hommes de prendre pour guide l’un ou l’autre : tous deux conduisent au même but.
Celui qui ne conçoit pas la vie comme le développement de soi-même, se guide par ce qui aide au bien des hommes. Que l’on dessine une figure en noir sur blanc, ou en blanc sur noir, les contours sont les mêmes.
Dire que la vie n’existe pas chez un homme qui ne développe pas sa vie, n’est pas une métaphore. En effet, chez un tel homme, la vie n’existe pas, de même qu’il n’y a pas de vie dans l’arbre qui abandonne sa vieille écorce et n’en pousse pas une nouvelle, ou dans l’animal qui se décompose et n’assimile point de nourriture. Toute la vie animale de l’organisme, avec l’alimentation, la continuation de l’espèce, en regard de la vraie vie n’est qu’un processus destructif.
Vous écrivez qu’en suivant mon conseil et vous attachant au perfectionnement de vous-même, vous avez senti que vous courriez le grand danger de vivre en égoïste, par suite, inutilement, et que vous avez évité ce danger en