pas à le faire. Toi seul auras besoin de pardon parce que tu n’as pas aimé Dieu en celui en qui il était, parce que tu lui as ravi ton amour, parce que tu ne l’as pas vu.
Vous dites que le terme et la conception « le perfectionnement de soi-même » ne vous plaisent pas, de même que le mot « perfectionnement », que vous trouvez trop vague et trop large. Je le comprends. J’y ai précisément pensé, et il y a là un lien entre cela et la question sur les formes de la vie : (La parabole du jardinier qui ne paie pas la redevance et les talents). La vraie vie est donnée à l’homme à deux conditions : la première, qu’il fasse le bien à son prochain (et le bien n’est qu’un : augmenter l’amour parmi les hommes — nourrir un affamé, visiter un malade, etc., tout cela seulement pour augmenter l’amour parmi les hommes) ; la deuxième, qu’il augmente la force de l’amour qui lui est donné. L’une des conditions est nécessaire à l’autre. Les actes bons, qui augmentent l’amour parmi les hommes, sont seulement tels quand je sens, en les accomplissant, que l’amour augmente en moi, quand je les accomplis en aimant avec attendrissement. Et l’amour augmente en moi (je me perfec-