ceux qui sont en désaccord avec elle, et si même elle le voulait, elle ne pourrait le faire, faute d’armes pour cela.
Que signifient donc ces oppressions, commises par l’Église chrétienne depuis Constantin, qui continuent de nos jours et que les partisans de la tolérance religieuse conseillent à l’Église de cesser ?
III
M. Stakhovitch, en citant dans son discours les paroles bonnes et claires de Fr. Guizot sur la nécessité de la liberté de conscience pour la religion chrétienne, rapporte ensuite les paroles mauvaises et embrouillées d’Aksakov, qui remplace la conception de l’Église par celle de la religion chrétienne et qui tâche, après cela, de prouver la possibilité et la nécessité de la tolérance religieuse pour l’Église chrétienne. Mais la religion chrétienne n’est pas la même chose que l’Église chrétienne et nous n’avons aucun droit de supposer que ce qui est proche de la religion chrétienne le soit de l’Église chrétienne.
La religion chrétienne, c’est cette connaissance supérieure des rapports de l’homme en-