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je m’approche de la mort, que je ne puis pas ne point conseiller à quiconque doute de la tromperie dans laquelle nous et notre malheureux peuple sommes élevés, de choisir cette deuxième voie qui ne peut amener à rien de mauvais, mais à la certitude complète, à la véritable union des hommes entre eux.

On dit que la tradition et les Écritures sont de Dieu. Cela peut ne pas être vrai, mais que la raison introduite en nous est de Dieu, cela ne peut faire aucun doute. Si même j’accepte la tradition et les Écritures, je les accepte seulement parce que ma raison admet l’exactitude de cette tradition et de ces Écritures. Alors l’autorité de la raison est plus forte que tout. Par conséquent, en croyant en la raison (je répète de nouveau, non pour un but précis, mais dans la recherche de la vérité et du salut de l’âme), je ne puis pas me tromper. Dieu m’a donné le moyen de Le reconnaître, j’ai employé ce moyen avec un seul désir : reconnaître et remplir Sa volonté. J’ai fait tout ce que je pouvais, c’est pourquoi je ne puis être coupable, et vis tranquille.


II


Je ne me rappelle plus vos lettres précédentes, mais la dernière que je reçois aujourd’hui