son, si tous les efforts dépensés pour étayer la vieille étaient employés résolument et de bonne foi à la préparation des matériaux et à la construction de la nouvelle maison qui, certainement, les premiers temps, ne pourrait être aussi luxueuse et commode pour certains privilégiés que l’était l’ancienne, mais qui serait indubitablement plus solide et présenterait toutes possibilités du perfectionnement nécessaire, non seulement pour une élite, mais pour tous les hommes ?
De sorte que tout ce que j’ai dit ici se résume en cette vérité, la plus simple, indiscutable et compréhensible pour tous : que le règne de la bonne vie parmi les hommes exige nécessairement que les hommes soient bons.
Il n’y a qu’un seul moyen d’agir sur la bonne vie des hommes : c’est d’être bon soi-même.
C’est pourquoi l’activité des hommes qui désirent aider à l’établissement de la bonne vie ne peut être que le perfectionnement intérieur dont l’accomplissement est exprimé dans l’Évangile par les paroles : « Soyez parfaits comme notre Père au ciel. »