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LETTRES A FET 79 loisirs pour d'autr0s occupations. L`impres- sion marche à pas de tortue, et le diable sait quand ce sera terminé. Et puis, j`ajoute encore, j’eflace, je change. Qu'cn restera-t—il? Je ne sais, mais j’y ai mis toute mou âme. Vôtre, L. Tonsroï. 15 octobre 1872. Je vous 1·emercie beaucoup pour Feodor Feodorovitch. ll est venu chez moi et m’a promis de s’installer définitivement à dater du 46. Il me plaît beaucoup et il est tombé à pic. Le mauvais temps est ve11u, et l’esprit de travail et de calme s'approche; je m’en réjouis. Quelques désirs, des soucis du ménage, puis la vie de famille, et c’est tout. J'y songe avec joie, c’est pourquoi je me figure être heureux. Ces jours derniers, je suis allé à Moscou et suis passé au lycée, ou j’ai vu Pétia. Il m’a paru très gentil et bien à plaindre, car il n’a où passer ses dimanches. Je l'ai interrogé en