Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/87

Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES A FE'l` 77 fois, j’ai appris que, la veille, vous veniez de partir. Pourquoi ne pas m’avoir écrit un mot de votre situation? Je puis rester des années sans écrire à mes amis, mais quand l’un d’eux se trouve dans le malheur, ce m`est honteux et pénible de l’ignorer. Ecrivez—moi comment vous allez maintenant. Ne travaillez pas trop à votre justice de paix. Vous me le conseillez depuis longtemps ct je crois que vous avez encore plus besoin de repos que moi. Voilà neuf ans que je ne vous connais pas un jour de calme et de tranquillité. A A Moscou, j’ai voulu aller prendre de vos nouvelles chez Botkine, mais je suis tombé malade au lit, à peine si j’ai pu revenir à la maison. Maintenant, cela va mieux. Chez nous, tout va bien, et vous ne reconnaîtrez pas la maison. Voilà tout un hiver que nous protitons des nouvelles constructions. Une au,tre nouvelle : J’ai de nouveau ouvert une école, et, ma femme et mes enfants, tous y collaborent, et tous sont contents. Tai terminé mon syllabaire; il est à l’impri- 7.