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LETTRES A FE'l` 53 Je ne vous ai pas écrit qua.tre mois durant, et je cours le risque que vous pa.ssiez ai Mos- cou sans venir chez moi, et cependant vous êtes la personne que par l`intelligence seule, sans parler de beaucoup d`autres choses, japprécie le plus parmi toutes mes connaissances et dont la communion personnelle me donne ce seul pain dont l'homme sera rassasié. Je vous écris principalement pour vous sup- plier de venir chez nous. C’est absurde de restersi longtemps sans se voir! Ma femme et moi prions ardemment Marie Pélrovna de venir chez nous. Ces _jours—ci je vais partir seul, c’est-à—dire avec ma belle—sœur Tania, ii Moscou, mais pourpeu de temps. Je la ramène chez ses parents, et en même temps je vais m’occuper de la publication de la deuxième partie de mon roman. Que faites--vous? Pas dans le zemstvo, pas dans votre domaine; c’es|, la une activite qui n’a rien de libre, vous et moi faisons tout cela pas plus librement que des fourmis qui creu- sent leur fourmilière, et dans la besogne de cette sorte il n`y a ni bon ni mauvais. Mais [ 0.