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toutefois je le trouve encore faible, mais ce n’est que le commencement. Que sera le reste, c’est terrible d’y penser !  ! Écrivez-moi ce qu’on dira dans les divers cercles que vous connaissez, et, principalement, quelle sera l’impression sur le public. Probablement que cela passera inaperçu. Je l’attends et le désire. Pourvu seulement qu’on ne m’insulte pas : l’injure fait mal.

Au revoir, venez chez nous. On vous y aime de tout cœur. Mon salut à Marie Pétrovna.

Je suis heureux que vous aimiez ma femme, bien que je l’aime moins que mon roman. Mais malgré tout c’est ma femme. Venez chez nous. Si vous ne venez pas de Moscou avec Marie Pétrovna, ma parole, ce sera stupide.




16 mai 1865.

Pardonnez·moi, cher ami Afanassi Afanassiévitch, d’avoir tant tardé à vous répondre. Je ne sais vraiment comment cela s’est fait. Il est