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tant voulu vous causer. Il ne se passe pas de jours que nous ne parlions de vous plusieurs fois. Ma femme ne joue pas du tout à la poupée : ne l’offensez pas. C’est une aide très précieuse pour moi, malgré un fardeau dont elle espère être délivrée au commencement de juillet. Qu’adviendra-t-il après ? J’ai fait une découverte très importante que je me hâte de vous communiquer : les intendants et les gérants ne sont que nuisibles dans l’exploitation. Essayez de chasser toutes les autorités et de dormir jusqu’à dix heures, et les choses, sûrement, n’en iront pas plus mal. J’ai fait cette expérience et m’en suis bien trouvé. Comment pourrions-nous nous arranger pour vous voir ? Si vous allez à Moscou et ne venez pas chez nous avec Marie Pétrovna, ce sera pour nous une véritable offense. C’est ma femme, qui lit ma lettre, qui m’a soufflé cette phrase. Je voudrais vous écrire une longue lettre, mais le temps me manque. Je vous embrasse de tout mon cœur. Ma femme vous salue et moi je salue votre femme.

Une demande : Quand vous serez à Orel,