LETTRE A UN CHINOIS 39 VIII Pour se débarrasser du mal il ne s’agit pas de lutter conlre ses conséquences : les abus du gouvernement, les spoliations et les pillages des peuples voisins, il faut couper le mal dans sa racine, il faut lutter contre cette fausse conception qu’a le peuple du pouvoir humain. Si le peuple croit le pouvoir humain supérieur a celui de Dieu, supérieur a la loi (Tao), il sera toujours esclave, et il le sera d’autant plus que Vorganisation du pouvoir (une constitution par exemple) auquel il se soumettra sera plus ` compliquée. Seul- peut être libre le peuple i pour qui la loi de Dieu, Tao, est la loi suprême « à laquelle doivent être subordonnées toutes .les autres lois. IX Il Les hommes- et les sociétés se trouvent- tous - jours dans- un· état transitoire dlun: âge à un:
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