LETTRE À UN AMI[1]
… J’ai reçu votre lettre avant-hier et je viens de la relire. Je tâcherai de répondre à ce qu’elle contient d’essentiel, comme je le comprends. Quel serait le malheur si les communes disparaissaient ? Si nous croyons que ces communes sont la forme sous laquelle doit se réaliser dans le monde la doctrine du Christ et s’établir le royaume de Dieu, alors ce serait terrible ; alors la fin de la commune montrerait la faillite de la doctrine du Christ. Mais non seulement nous, spectateurs, mais ceux qui y participent, ne considérons pas la commune de cette façon. (Si quelqu’un regardait ainsi, alors la fin de la commune corrigerait cette opinion erronée ; c’est pourquoi, jusqu’à un certain point, cette disparition est utile.)
Ces communes étaient une certaine forme
- ↑ Les deux lettres que nous donnons ici traitent de la commune et de l’union. Voir Paroles d’un homme libre, édition P. V. Stock.