Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/275

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Au revoir. Si vous m’écrivez encore, je vous en serai très reconnaissant.

Je vous embrasse fraternellement.

L. Tolstoï.


2 février 1905.

J’ai reçu vos deux lettres, et je me réjouis et crains pour vous. Je me réjouis du bel acte que vous avez accompli, et je crains que vous n’ayez été entraîné par la gloire humaine et n’ayez agi ainsi que pour la louange et l’appréciation des hommes. Que Dieu vous aide à accomplir cette œuvre pour Lui seul, de telle façon que si personne ne savait rien de vous, vous agissiez de même et trouviez votre consolation et votre joie en Lui seul.

Je vous remercie de m’avoir donné de vos nouvelles.

Je serais heureux de pouvoir vous être utile en quelque chose.

Votre frère qui vous aime,

L. Tolstoï.