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.I.E'l`THE A M. HUMAIN ROLLAND 219 Hébreux, des Égyptiens, les stoïciens grecs l`ont défini, et I’Évangile ]`a défini dela manière la plus précise. Tom ee qui rëzmit les hommes est le bien et le beau, lon! ee gui les sépare est le mal et le laid. Tout le monde connaît cette formule. Elle est écrite dans notre cœur. Le bien et le beau pour l`humanité est ce qui unit les hommes. Eh bie11, si les partisans des sciences et des arts avaient en effet pour motif le bien de l’humanifé, ils n’auraient pas ignoré le bien de l’h0mme, et, 116 l’ignorant pas, ils n’auraient cultivé que les sciences et les arts qui mènent à ce but. Il n’y aurait pas de sciences _iur—idiques, de science militaire, · de science d’économic politique, 11i de finan? ces, qui n’ont d`autre but que le bien—etre de certaines nations au détriment des au tres. Si le bien avait été, en effet, le critérium de la science et des arts, jamais les recherches des sciences positives, complètement futiles par rapport au véritable bien de l’humanité, Ifauraient acquis l’importance qu’elles ont, ni