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embrasse de toutes mes forces, que j’ai reçu votre lettre, que je baise la main de Mme Fet, et salue tous les vôtres. Petite tante vous remercie beaucoup pour votre souvenir et vous salue. Quel merveilleux printemps nous avons eu et avons encore ! Moi, dans la solitude, j’en jouis admirablement. Notre frère Nicolas doit être à Nikolskoié ! Saisissez-le et ne le lâchez pas. Moi aussi je veux aller chez vous. Tourgueniev est parti pour Vintzig jusqu’au mois d’avril, réparer sa vessie. Que le diable l’emporte ! Ça m’embête à la fin de l’aimer. Il ne guérira pas sa vessie et il nous prive de sa société.

Ensuite, au revoir, cher ami ; si avant mon arrivée il n’y a pas un poème, je l’extirperai de vous.

Vôtre,
Comte L. Tolstoï.


Quelle Pentecôte hier ! quel service ! Des lilas fanés, des cheveux blancs, de l’indienne cramoisie et le soleil chaud !