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LETTBES A TÉNÉROMO 177 frappé de ce que vous m’écrivez En la tin surcet. « errement » incessant qui se remarque eh nos amis. Vous écrivez: « Je regarde cela comme une punition de Dieu qui, je crois, se terminera par la _joie et l’élévation de l’esprit... » Cela m’a frappé, car ce même jour j'avais écrit a Popot',' qui vit avec Tehertkof la province de Voronèje, que notre vie — j’entends celle des · hommes qui suivent la même voie que nous-- me semblait être arrivée a un moment pénible — ou qui plutôt semble tel —— nécessitant l’at- tention, la fermeté, moment privé de joie, d’enthousiasme et même de lumière. L’heure du désenchantement des tentatives pour réaliser completement et rapidement nos intentions est venue. L’heure de l`indit`t`érence, du mépris (pas même de la persécution qui, au contraire, encourage) a sonné. Je sens ce changement, et, a ma joie, je vois que cet état de choses non seulement n’ébranle pas la conception du monde qui est devenue la mienne, mais, au contraire, la puritie des couches étrangères et la fortitie. Vous me com-