170 CORRESPONDANCE INÉIJH E souffert, et je sueis arrivé à cette Concliision définitive, qnxe le besoin d’argen·t montre la fausseté de la situation, qgue plus ce besoin est grand, plus est grande la famisseté et que, quand ou éprouve ce besoin, la question m’est plus de trouver de l’argen¤t mais d`en· drétruizre le besoin. C’est comme la gale 1 il ne faut. pas la gratter mais soigner la maladie. Et en effet, est-il- possible que des hommes ne reconnaissant pas la propriété personnelle veuillent, par de l’argent, faire leur la propriété foncière? · Plusieurs commettent cette faute. La vie en ville est si désagréable, la vie il la campagne si ag1:é~abl»e-l Oni a un tel désir de se placer en pareilles conditions,. de pouvoir établir son _ bilam avec les hommes et. se dlime : Jle vis de mon tvava»il·, et par ce travail je sers»m.on pro- chain! (Comme si c’ét1a·it possible, comme si partout et toujours nous m!aurom)s· pas de dettes insolvablesl Il s’agit pour nous de sentir cette dette partomit et toujours. Ah! mon cher ami, comme tout est simple
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