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LETTRES A FET 129 Votre poème est beau de ce fait seul que je l’ai lu aux enfants, dont quelques—uns s`inté— ressent à la peste, et ce poeme, repondant a leur terreur, les a touches. Que ·Dieu vous donne la santé et la tranquil· lité morale, et tâchez de reconnaître la neces- site de votre rapport envers Dieu, ce que vous niez si brillamment dans ce poème. Vôtre, I L. 'l`OLSTOl. 16 février 1879. Cher Atanassi Afanassievitch, Je suis toujours malade, c’est pourquoi je n’ai pas répondu plus tôt à votre lettre, avec cc magnifique poème. C’est tout a fait beau. Si quelque jour il se brise, tombe en miettes et qu`on en retrouve un petit fragment: « En lui, il y a trop de larmes », alors on mettra ce fragment dans un musée et on s'en instruira. Je ne vais ui bien ni mal, mais je n’ai pas cette vigilance spirituelle et morale qui m'est