Une partie de ces lettres fut détruite, les autres ont été données à l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg. Selon la volonté de la défunte comtesse, quelques lettres seulement de cette correspondance peuvent être publiées ; ce sont celles que nous donnons ici. ― N. T.
La demande que je vais vous adresser n’est peut-être pas moindre que la vôtre. J’ai rencontré ici la vieille Armfeld. Je suis allé chez elle et l’ai questionnée sur sa fille[1], j’ai vu de près sa douleur. Elle m’a raconté qu’elle avait demandé l’autorisation de vivre près de sa fille à Kara, et qu’on la lui avait refusée ; et elle voudrait, maintenant, adresser cette demande à l’impératrice. J’ai approuvé ce projet. Il me semble que si l’on parvenait à toucher le cœur de l’impératrice, on pourrait réussir. Elle m’a envoyé le brouillon de sa requête. Quelqu’un
- ↑ Condamnée politique.