Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/118

Cette page n’a pas encore été corrigée

108 CORRESPONDANCE INÉDITE je une trouve dans des conditions d’irresponsa- bilité : les nerts sont détraqués, les heures se transforment en minutes, et, comme exprès. viennent des gens dont je n’ai que faire, qui m'en1pèchent de voir celui que _j’ai besoin de voir. Pendant les fêtes, Strakhov était chez nous, et les oreilles ont dû vous sonner. Nous avons souvent parlé de vous, et nous nous sommes rappelé vos paroles, vos idées et vos vers. Je lui ai lu votre dernier poème : Parmi les etoiles, dans votre lettre; il l’a admiré autant que moi. Nous l’avons relu encore une fois dans le Mes- sager russe. C/est un des meilleurs poèmes en vers que jc connaisse. Strakhov et moi avons souvent parlé de vous, parce que nous sommes tous trois des parents spirituels. Que fait votre service? Y a—t—il espoir d’une promotion? Que fait Pierre Atanassiévitch? N’avez-vous point de nouvelles de lui? Notre salut a Marie Pétrovna et à Olenka. Ne nous oubliez pas. Ne m’en veuillez pas, et aimez—nous comme nous vous aimons. Vôtre, L. Tonsroï.