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LETTRES A l·`ET 9T l" mars 1876. ( Cher Atanassi Afanassiévilch, I Il me semble que je suis votre débiteur en correspondances, mais néanmoins je desire vos lettres, et principalement avoir de vos nou- velles. Etes-vous toujours vivant et bien por- tant? Chez nous, tout ne va pas très bien. Ma femme ne se remet pas depuis sa dernière maladie; elle tousse, maigrit, et tantôt la lièvre, tantôt la migraine. C'est pourquoi la béatitude ne règne pas dans la maison, ni chez moi le calme moral qui m'est particulierement néces- saire maintenant pour le travail. La fin de l’hiver et le commencement du printemps sont pour moi les moments les plus aflairés et il me faut achever le roman qui m’ennuie *. Donnez-moi, je vous prie, de vos nouvelles et de celles de votre, Frère, Pierre Alanassievitcli, qui m’intéresse beaucoup. Notre salut a Marie Pétrovna et à Olenka. L Anna Karénine. I

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