Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/97

Cette page a été validée par deux contributeurs.

à toute vapeur la machine, qui heurta le chariot.

Le moujik s’écarta.

La machine lança le cheval et le chariot sur le côté de la voie, et passa quand même.

Le mécanicien dit alors au charretier :

— Nous n’avons tué qu’un cheval et cassé qu’un chariot ; mais si je t’avais écouté, nous serions tous morts, nous et les voyageurs.

Allant à toute vitesse, nous avons rejeté le chariot sans ressentir de secousse ; tandis que si nous avions ralenti, nous aurions déraillé.