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rêta son cheval, on l’entoura et on le menaça de le tuer s’il ne faisait pas ce qu’on voulait.

L’un d’entre eux fut même assez audacieux pour lui tirer la barbe.

Quand il fut laissé libre, le vizir se rendit chez le schah, le supplia de venir en aide à son peuple et de ne point punir ses agresseurs.

Le lendemain matin, un épicier vint trouver le grand vizir.

Celui-ci lui demanda ce qu’il voulait. L’épicier répondit :

— Je viens dénoncer celui qui t’a insulté hier ; je le connais, c’est mon voisin, on l’appelle Nagi ; envoie-le chercher et punis-le.

Le vizir renvoya l’épicier et fit appeler Nagi.

Nagi, comprenant qu’on l’avait dénoncé,