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mais il trébucha, tomba, et le pot de crème fut brisé. Cependant, il se précipite dans la cour, et il aperçoit un énorme milan qui saisit un poussin et l’enlève avec les autres, ainsi que la poule. Pendant que le moujik restait bouche bée, le porc pénétra dans l’izba, renversa le pétrin, la pâte se répandit très à propos pour l’animal qui se mit à la dévorer.

Un autre porc se fourra dans le millet, tandis que le feu s’éteignit.

Le moujik rentra et, devant tous ces malheurs, ne sut plus où donner de la tête.

La femme, en revenant, regarde dans la cour : plus de poules ; elle dételle vivement le cheval et entre aussitôt dans l’izba.

— Où sont les poussins et la poule ?

— Un milan les a emportés ; j’avais attaché la poule et les poussins pour ne