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Le khan de Boukharie avisé de la chose voulut se procurer ce ver et apprendre à l’élever.
Il demanda aux Chinois des œufs de ver et des graines de l’arbre dont on le nourrissait ; mais les Chinois les refusèrent.
Alors, le khan de Boukharie demanda en mariage la fille de l’empereur de Chine, et recommanda à ses ambassadeurs de dire secrètement à la fiancée que tout était en abondance dans son royaume, excepté la soie. Elle devrait donc dérober des œufs de ver à soie, car sans cela, elle n’aurait pas ce beau tissu pour se parer.
La princesse prit des œufs et de la graine, et les dissimula dans sa coiffure.
À la frontière, lorsque les gardes vérifièrent ce qu’elle emportait, aucun d’entre eux ne songea ou n’osa dénouer sa coiffure.