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mangeant, buvant, cassant tout, mais ne brûlant rien ; enfin il partit.

Lorsque mes parents revinrent, ils ne surent comment remercier la bonne Anna Trofimovna. Ils lui offrirent de l’affranchir ; mais elle refusa et resta jusqu’à sa dernière heure avec nous.

Pour moi, on m’appela depuis ce temps la fiancée de Pougatchev.

Quant à la pièce qu’il me donna, je l’ai gardée, et lorsque je la contemple, je me souviens de mon jeune âge et de la bonne Anna Trofimovna.