immobilier, car sous la dénomination d’immeubles, on entend aussi les édifices et toutes constructions ; ce n’est pas non plus l’impôt foncier, parce que nous proposons d’imposer non la terre en général, mais seulement sa valeur, qui ne dépend pas du prix des constructions et améliorations extérieures, mais seulement des conditions naturelles et sociales.
Cet impôt unique sur la terre aurait pour conséquences :
I. — De nous débarrasser de toute cette armée de percepteurs et autres fonctionnaires actuellement préposés au récolement des impôts et de fournir au trésor, comparativement aux autres impôts, des recettes bien plus considérables que celles qu’on tire aujourd’hui du peuple. De contribuer, tout en simplifiant et diminuant les dépenses de l’administration, à la rendre plus honnête. De nous débarrasser des impôts qui fatalement conduisent aux tromperies, aux faux, aux concussions. La terre est une matière imposable qu’on ne peut cacher et qu’il est beaucoup plus facile d’estimer que