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IV


Le jour même où je notais tout cela, un grand bal se donnait à Moscou.

Cette nuit-là à neuf heures, je sortis de la maison. L’endroit que j’habite est environné de fabriques. Je sortis après les coups de sifflet des fabriques qui, après une semaine d’incessant labeur, renvoyaient le personnel avec un jour de liberté.

Je croisai et dépassai en marchant les ouvriers qui se dirigeaient vers les cabarets et les traktirs. Plusieurs étaient déjà ivres, plusieurs avaient des femmes avec eux.