vit le versant ensoleillé de la butte, arriva près de l’église et s’assit au soleil sur le parvis. Mais quand l’astre eut baissé à l’horizon, les mares se couvrirent d’une croûte de glace ; la blanchisseuse eut froid et prit peur.
Elle se leva et se traîna… Où ? Chez elle, à l’unique logis qu’elle eût eu dans ces derniers temps. Elle marchait, se reposait un peu, puis reprenait sa marche : il commençait à faire sombre lorsqu’elle arriva. Elle alla vers la porte, entra, glissa, gémit et tomba.
Un homme passa, puis un autre.
— Elle est ivre, sans doute…
Il passa encore un homme, qui se heurta à la blanchisseuse et vint dire au dvornik :
— Il y a là, à l’entrée, une femme ivre ; j’ai manqué me casser la tête en me heurtant à elle ; enlevez-la donc.
Le dvornik y fut. La blanchisseuse était morte.