Page:Tolstoï - Ce qu’il faut faire.djvu/20

Cette page a été validée par deux contributeurs.


I


L’année dernière, au mois de mars, je rentrai un soir très tard chez moi. En tournant de la rue Zoubov dans l’impasse Chamovnitschesk, j’aperçus, sur la neige du Champ-des-Vierges, des taches noires. Quelque chose remuait là.

Je n’eusse prêté aucune attention à la chose, si un gorodovoï[1], qui se trouvait au coin de l’impasse, n’avait point crié dans la direction de ces taches noires :

— Vassili, pourquoi ne l’amènes-tu pas ?

  1. Sergent de ville.